Dans un genre tout à fait différent, passons maintenant au 7ème film des frères Cohen: The Big Lebowski


Que feriez vous si rentrant un jour chez vous, des méchants vous mettais la tête dans les toilettes et pissais sur votre tapis?
C'est là toute l'histoire de The Big Lebowski. Pour le coup, c'est un scénario que l'on ne voit pas tout les jours. De plus, les personnages sont vraiment haut en couleurs. Le film commence d'ailleurs par une scène dans laquelle Le Duc (Jeff Bridges) achète du lait dans une supérette, vêtu de d'un peignoir et de vieilles pantoufles, dans le but de se faire un énième russe blanc (vodka, lait, et liqueur de café)... La passion du Duc? Le bowling! Et c'est aussi sa seule activité dans la vie. Il a d'ailleurs une équipe, composée de ses amis Walter (John Goodman) et Donny (Steve Buscemi).
Walter est un vétéran du Vietnam (toute conversation avec lui, renvoie forcement au Vietnam) d'origine polonaise et catholique converti au judaïsme par son ex femme (dont il garde régulièrement le chien). Jolie tableau n'est ce pas?
L'histoire part dans tout les sens, les personnages sont carrément incontrôlable, et les méchants sont complétement con (soit dit en passant, on notera la présence de Flea, le bassiste des Red Hot Chili Peppers, dans le rôle d'un nihiliste tout habillé de cuir).
Même si ce film a maintenant plus de dix ans (sortie en 1988), il n'a pas vieilli; il reste incroyablement drôle.
Si vous avez envie de regarder un film marrant, pas trop con, et qui ne prend pas la tête, je le conseil très fortement.



Ma note finale: 10/10


 

Alors, aujourd'hui je vais vous parler de H2G2, le Guide du Voyageur Galactique.
Ce film est un adaptation de l'œuvre la plus connue de Douglas Adams, "Le guide du voyageur galactique".

Dans ce film, la maison d'Arthur (Martin Freeman), doit être démolie à cause de la construction d'une voie expresse. Mais, ce qu'Arthur ne sait pas et qu'il va apprendre grâce à son ami Ford Prefect (Mos Def), c'est que c'est bien plus grave que ça: la Terre tout entière va être détruite pour construire une voie expresse spatiale. Ford Prefect, qui est en fait un alien, va enmener Arthur avec lui faire de l'astrostop...
Dans ce film vous découvrirez que sur Alpha du Centaure, vous pouvez consulter toutes les informations sur la vie spatiale, qu'il existe un président de la galaxie (nommé Zappy Bibicy), que la poésie Vogon est la chose la plus insupportable au monde, et que LA grande réponse à la vie et tout le reste est 42.
Vous avez envie de vous extirper de la normalité? Embarquez sur le vaisseau Cœur en Or dans lequel le président s'est kidnappé lui même!
Dans ce sublime film de science fiction complétement délirant, les missiles à tête chercheuse se transforme en pot de pétunia et en baleine, et les dauphins s'envolent.
Vous vous dites surement "mais c'est quoi ce film???". Pour avoir LA grande réponse à cette question, il suffit de le regarder!

Et surtout, n'oubliez pas votre serviette.



Ma note finale: 8/10



 

Alors, l'article de ce premier Mai, sera consacré à Lost in Translation, un film de Sofia Coppola.

Au risque d'en choquer plus d'un, Lost in Translation est surement LE film le plus soporifique que j'ai jamais vu! Ceux qui ont aimé diront surement "mais non t'as rien compris!"... En même temps il n'y a pas grand chose à comprendre dans ce film...
Bob Harris (Bill Murray) doit tourner une pub pour une marque de whisky au japon. Ayant du mal à s'adapter à cette nouvelle vie, il reste enfermé dans son hôtel. Et puis, il rencontre Charlotte (Scarlett Johansson), photographe et journaliste dans le monde de la célébrité, qui s'ennuie elle aussi. C'est alors qu'ils décident de s'ennuyer ensemble, nous emmenant avec eux par la même occasion... Pendant tout le film, on espère qu'il se passera quoi que ce soit; un histoire d'amour par exemple. Et on attend, on attend... et on attend... et le film se termine.



Ma note finale: 3/10



 

Petit retour à la science fiction avec District 9, un film de Neill Blomkamp.


Un vaisseau spatial reste en stationnement au dessus de Johannesburg. A l'intérieur s'y trouve des aliens, baptisés péjorativement "crevettes" par les humains. Ils sont par la suite placé dans le district 9 de Johannesburg et deviennent fan de la nourriture pour chat (ce qui crée des trafics). Wikus van der Merwe (Sharlto Copley) est chargé de les prévenir et de leur faire signer un papier pour les expulser plus loin.
Les effets spéciaux sont vraiment pas mal, et le scenario est pour ma part assez original; pour une fois que ce n'est pas une invasion avec des batailles de vaisseaux spatiaux et des rayons laser...
De plus, le film est d'abord tourné à la manière d'un reportage télévisé, avec des interviews, des images "chocs", des sondages... On y trouve même une petite touche d'humour, qui nous fait nous demander "je me suis trompé de film ou pas?"
Le personnage principal, Wikus van der Merwe, est un peu un anti-héros. On comprend bien qu'il est chargé de cette mission parce qu'il n'est pas bien futé... Ce qui va d'ailleurs lui attirer des ennuis... Il finit donc par se retrouver seul, et va alors se tourner vers les "crevettes" pour obtenir de l'aide.
La façon de faire du MNU (agence chargé de la gestion des aliens) pour expulser les "crevettes" fait ressortir un côté xénophobe; faire signer des papiers à des être qui ne savent même pas lire/parler la langue, brûler les œufs de ceux-ci pour ne pas qu'ils soient trop nombreux... (cf: Apartheid en Afrique du Sud)
Si vous avez envie de voir un film de science fiction qui change un peu de l'ordinaire, District 9 est un film qui vous correspondra.



Ma note finale: 7/10


 

Penchons nous maintenant sur Paranoiak, un film de D.J Caruso.

Kale (Shia LaBeouf), un adolescent de 17 ans est assigné à résidence pour avoir frappé l'un de ses professeur. Comme il s'ennuie, il commence à observer tout les voisins qui l'entourent..

Le titre du film résume parfaitement le film. Kale devient complétement parano et pense que l'un de ses voisins serait en réalité un tueur en série. Le suspense monte et est très bien entretenu! On se prend au jeu et l'on sursaute à plusieurs reprises. Au début on se dit qu'il devient fou étant donné qu'il est enfermé 24h/24, 7j/7, mais plus le film avance et plus on se met à penser comme lui; c'est qu'il est convainquant ce petit!
Ce film est très prenant et laisse parfaitement ses spectateurs en haleine!




Ma note finale: 7/10