Mon premier article sera sur le dernier Tim Burton: Alice au Pays des Merveilles.

Étant particulièrement fan de Tim Burton, j'ai pourtant été assez déçu par ce dernier film...
Disons que si Johnny Depp et Helena Bonham Carter n'avaient pas été là, je pense que ce film aurait été plat...
Le trio Burton/Depp/Elfman ne m'avait jamais autant déçu auparavant...
On ne retrouve pas vraiment l'univers sombre et fantastique de Burton mais plutôt le côté "nian-nian" de Disney...
La 3D ici n'a également aucun intérêt. On est surprit par deux fois lorsqu'un lapin complétement siphonné jette des tasses mais sinon, rien de bien intéressant. Je ne dis pas que l'univers du pays des merveilles est raté, mais il n'a pas plus d'intérêt à mes yeux en 3D qu'en 2D...
Ensuite, quant à Alice (Mia Wasikowska) on dirait qu'elle débarque complétement. Certes Elle doit l'être un peu étant donné qu'elle se retrouve dans un univers en décalage du sien, mais elle ne semble pas "dans" son rôle... Personnelement, j'aurai plutôt vu la Reine Blanche (Anne Hathaway) dans le rôle d'Alice.
J'ai cependant beaucoup aimé le Cheshire Cat, avec son grand sourire et ses yeux verts (peut être même le "personnage" que j'ai préféré dans le film)
En allant voir ce film je m'attendais plus à retrouver l'Alice de Lewis Carroll que celle de Disney (de la part de Burton surtout) bien que ce film soit produit pat Disney...

En bref, une grosse déception pour ma part pour un film de Tim Burton...


Ma note finale: 6/10

Ce deuxième article sera consacré au fantastique film de Terry Gilliam et Terry Jones (des Monty Python):
Monthy Python, Sacré Graal!

Même si ce film a maintenant 35 ans, il reste pour moi l'un des meilleurs film comique qui existe!
Un humour "so british", des trucages pourris, des péripéties inattendues... Bref, c'est un film devenu totalement culte.
Pour ceux qui ont déjà joué au jeu Fallout, n'êtes vous jamais tombé sur ce gars avec une capuche devant un vieux pont qui pose des questions pour pouvoir le traverser?: gros clin d'œil au Pont de la Mort.
Et ce lapin trop mal fait qui se jette à la gorge des gens, c'est carrément poilant. Les Chevaliers qui disent "Ni" dans la forêt qui exigent un jardinet, et qui finalement deviennent les Chevaliers qui disent "Eki-Eki-Eki-Eki-Ta-Peng" qui exigent ensuite que le roi Arthur coupe le plus grand arbre de la foret avec un hareng...
Les transitions sont colorées et sans aucun rapport avec le reste, mais ça ne choque pas une seule seconde.

C'est totalement décalé et à se tordre de rire. On ne s'ennuie pas une seconde et les montages/trucages trop vieux et pourris n'y sont pas pour rien.
Pour moi, c'est sans doute le meilleur film des Monthy Python.



Ma note finale: 10/10
(à voir en VOST surtout!)




 

Changeons complétement d'univers, et passons maintenant à Avatar, le dernier film de James Cameron.

Bon, je vous le dit tout de suite, je n'ai pas du tout aimé ce film...
Certes les effets spéciaux sont magnifiques, les décors somptueux, etc... mais tout ça, ça ne fait pas un bon film...
On retrouve un scénario à la Pocahontas qui dure pas loin de 3h, et qui franchement pouvait se passer de certaines choses. Et en plus, il va y en avoir 3!

Ce que j'ai retenue d'Avatar? Et bien c'est un militaire handicapé (qui retrouve ses jambes grâce à son avatar Na'vi) et qui va s'infiltrer chez des schtroumphs géants, pour pouvoir leur dire que les humains veulent détruire leur nature pour aller chercher un minerai. Dans le monde des Na'vi ("in the naaaavyyy") on fait tout avec ses cheveux! On fait du "cheval" grâce à ses cheveux, on dresse des "dragons" grâce à ses cheveux, on fait aussi l'amour grâce à ses cheveux! Génial!
Et forcément notre militaire (plus vraiment handicapé) tombe amoureux de la schtroumphette, et veut empêcher la déforestation! S'en suit un combat dans les airs et dans le brouillard, qui finit dans la forêt avec un robot qui ressemble étrangement à ceux de Matrix.

Je sais, cet article ne va certainement pas plaire à tout le monde, mais pour moi, mis à part une "révolution visuelle", ce film n'a aucun intérêt... C'est bateau et ultra prévisible.



Ma note finale: 4/10



 

Inspiré de l'œuvre de Stephan King, je vais maintenant vous parlez de Dreamcatcher.

Des amis d'enfance, maintenant devenu adulte, se retrouve régulièrement dans une cabane dans la forêt pour chasser et se remémorer leurs souvenirs (surtout en rapport avec Duddy, un enfant handicapé qu'ils avaient aidé). Lors d'une partie de chasse, deux d'entre eux trouvent un homme errant dans la forêt, malade et couvert de plaques rouges, et décident de l'héberger. C'est là que les ennuis commencent....

Vaisseau spatial, épidémie, quarantaine, aliens, militaires, prise de contrôle, suspense...
Si vous n'êtes pas adepte de science fiction (et de Stephan King), ce film risque de vous déplaire.
La façon d'illustrer à l'écran la présence de "Mr Gris" et de Johnsy dans l'esprit de celui ci est plutôt bien faite (une sorte de bibliothèque sur plusieurs étages, avec une pièce à part pour "l'entrepôt mémoire").
La scène qui se passe dans la salle de bain de la cabane est très prenante et assez "sanglante".
Les retours fréquent dans le passé des personnages ne brouillent pas l'histoire et les enfants (qui jouent les adultes) sont assez ressemblant.
Ces digressions sont très importante pour le déroulement de l'histoire, écoutez bien ce qu'il y est dit!
On peut également noter la présence de Morgan Freeman, dans le rôle d'un militaire pas très sympathique, qui aime chassez les "petits hommes gris".

Il est assez difficile de parler de ce film sans en dévoiler l'histoire.
Mais sachez que la fin est assez inattendue!
C'est un film que je vous conseil de regarder (si vous aimez la science fiction).



Ma note finale: 8/10.
Vous pouvez également lire le livre
(que je préfère d'ailleurs, même si l'adaptation est selon moi plutôt réussite)


 

Ozzy-

Dans un genre tout à fait différent, passons maintenant au 7ème film des frères Cohen: The Big Lebowski


Que feriez vous si rentrant un jour chez vous, des méchants vous mettais la tête dans les toilettes et pissais sur votre tapis?
C'est là toute l'histoire de The Big Lebowski. Pour le coup, c'est un scénario que l'on ne voit pas tout les jours. De plus, les personnages sont vraiment haut en couleurs. Le film commence d'ailleurs par une scène dans laquelle Le Duc (Jeff Bridges) achète du lait dans une supérette, vêtu de d'un peignoir et de vieilles pantoufles, dans le but de se faire un énième russe blanc (vodka, lait, et liqueur de café)... La passion du Duc? Le bowling! Et c'est aussi sa seule activité dans la vie. Il a d'ailleurs une équipe, composée de ses amis Walter (John Goodman) et Donny (Steve Buscemi).
Walter est un vétéran du Vietnam (toute conversation avec lui, renvoie forcement au Vietnam) d'origine polonaise et catholique converti au judaïsme par son ex femme (dont il garde régulièrement le chien). Jolie tableau n'est ce pas?
L'histoire part dans tout les sens, les personnages sont carrément incontrôlable, et les méchants sont complétement con (soit dit en passant, on notera la présence de Flea, le bassiste des Red Hot Chili Peppers, dans le rôle d'un nihiliste tout habillé de cuir).
Même si ce film a maintenant plus de dix ans (sortie en 1988), il n'a pas vieilli; il reste incroyablement drôle.
Si vous avez envie de regarder un film marrant, pas trop con, et qui ne prend pas la tête, je le conseil très fortement.



Ma note finale: 10/10